De nombreuses femmes sont aujourd’hui complexées par l’apparence jugée trop saillante de leurs petites lèvres. Chez plusieurs d’entre elles, il s’agit de la cause d’une gêne à la fois esthétique et fonctionnelle. En effet, certaines femmes doivent supporter des peines quotidiennes qui sont causées par les proportions de leurs lèvres vaginales. Pour résoudre ce problème, il est possible d’opter pour une chirurgie intime. Quelles sont les dispositions à prendre avant de se faire opérer ?
L’intérêt d’une opération des lèvres vaginales
De façon générale, les différentes opérations de chirurgie intime aident à corriger les problèmes esthétiques ou fonctionnels. L’une des plus populaires à ce jour est la nymphoplastie, qui permet à des millions de femmes de mieux accepter leur corps. En faisant réaliser cette opération sur Paris ou ailleurs, vous pouvez corriger l’hypertrophie ou l’asymétrie de vos petites lèvres. Ces spécificités de l’anatomie sont responsables du mal-être quotidien de nombreuses femmes sur divers plans.
En fonction de votre profil, un professionnel peut vous recommander une nymphoplastie dans les cas suivants :
- Démangeaisons causées par les proportions des petites lèvres ;
- Complexes esthétiques qui entrainent une faible estime de soi ;
- Douleurs ressenties au moment de l’habillement, des rapports sexuels, etc.
Lorsque vous vous retrouvez dans l’une ou l’autre de ces situations, envisager une nymphoplastie peut véritablement améliorer votre vie.
Que faire avant cette intervention chirurgicale ?
Comme vous le savez sans doute, vous devez éviter de fumer pendant les jours qui précèdent une nymphoplastie. Dans le cas contraire, vous augmenterez les risques que des complications surviennent après l’opération. L’un d’eux est relatif à la nécrose. Le meilleur moyen de s’en protéger consiste à ne pas fumer pendant quatre semaines au minimum avant l’intervention chirurgicale. Pouvez-vous fumer après une nymphoplastie ?
La réponse est négative, car vous augmenterez le temps nécessaire à la cicatrisation de vos plaies. Par ailleurs, les prises de médicaments qui pourraient entrainer des saignements après une nymphoplastie doivent être arrêtées. L’idéal serait de le faire au moins 15 jours avant la date de l’opération, et les traitements concernés sont :
- Les anticoagulants ;
- Les antiagrégants ;
- Les anti-inflammatoires non stéroïdiens ;
- L’aspirine.
Selon votre profil, le chirurgien choisi et votre médecin traitant vous indiqueront les alternatives à envisager en cas d’interruption de certains traitements. Faites également attention aux frottements de votre vulve pendant les jours qui suivent une opération des lèvres. Prévoyez des sous-vêtements et tenues de grande taille au moment de sortir de la clinique. Pendant toute la durée de votre rétablissement, vous devez aussi vous vêtir amplement pour limiter les frictions de la vulve.
Des dispositions particulières doivent être prises concernant les poils de votre pubis. L’idéal serait de ne pas les raser avant une rhinoplastie. Épilez votre maillot si vous le souhaitez, mais sachez que ce n’est pas indispensable. Vous devrez également laver votre vulve en respectant les consignes qui vous seront données par votre médecin.
Le déroulement d’une nymphoplastie
Avant de passer à la phase concrète d’une opération des lèvres, le chirurgien discutera avec vous pour comprendre vos attentes. Ce rendez-vous sera également mis à contribution pour réaliser un examen minutieux de votre vulve. L’objectif est de choisir la meilleure approche pour que vos besoins soient satisfaits. Le chirurgien vous expliquera tous les contours de l’opération, ainsi que les particularités de la méthode qui sera utilisée.
Dans ce domaine, les praticiens se servent généralement des méthodes que sont :
- La résection longitudinale : dont le but est d’éliminer le supplément muqueux sur la longueur des petites lèvres ;
- La résection triangulaire : qui consiste à retirer la figure géométrique formée par la muqueuse présente.
La plus utilisée pour corriger les malformations des lèvres est la première technique. Elle a moins de risques que les sutures se relâchent. La cicatrice laissée par l’intervention est moins importante, et presque invisible. La résection longitudinale conserve aussi les couleurs des petites lèvres, contrairement à l’autre technique. L’anesthésie peut être locale ou générale dans le but de réaliser une nymphoplastie en se basant sur cette approche. Tout dépend surtout de la nature de l’opération.